21 Août 2020
Des semaines de solitude,
Dans une bulle aseptisée
Rongés par l’incertitude,
Par la peur ankylosés
Otages des idées noires,
Qui viennent nous envahir,
Nous remplir de désespoir,
De craintes pour l’avenir.
Isolés sans un regard,
Sans un geste de tendresse,
Affaiblis, quasi hagards,
Nous sombrons dans la détresse.
Notre essence se réduit,
Se dessèche peu à peu,
Et la folie nous conduit,
A craindre même les cieux.
A oublier que l’Amour,
Est la sève qui nous nourrit,
Nous soutient, jour après jour
Sans elle, on dépérit.
Nous avons besoin de lien,
Pour continuer à sourire,
Autrement nous sommes "rien",
Nous attendons de mourir ...
Nous reprenons le confinement aujourd'hui..